Carnet de route

Tête de Giarons et de Pommier 2024

Le 23/09/2024 par Ugo Barberi

Récit Tête de Pommier et de Giarons

Nous partons pour le sud du col de la Couillole en ce dimanche 22 Septembre.

Le temps est couvert. Ce n'est pas désagréable. La température convient parfaitement à l'effort qui nous attend, et le climat légèrement maussade annonce l'automne. J'alternerai entre t-shirt manche longue, et quelque fois polaire fine pour les moments où nous restons statiques.

L'ambiance dans le groupe du jour n'est pas maussade et même plutôt joviale lorsque nous débarquons des minibus et voitures au Col. Le trajet n'était pas trop long.

Le groupe 2 est mené par Jean-Jacques et composé de Christine, Gaby, Dominique, Farid, et moi.

Nous commençons notre randonnée par une petite montée jusqu'au Pin Pourri, petit sommet qui nous donne un panorama en guise d'entrée. Le paysage est bien dégagé, le ciel est haut, nous voyons loin.

Puis nous continuerons jusqu'à la cime de Tournerie, qui offre un point de vue semblable. Quelques remontées mécaniques immobiles vienne renforcer l'impression d'inactivité et de langueur.

Jusqu'ici nous n'avons eu qu'à marcher facilement dans les pistes. Sous nos pieds et au loin, l'herbe jaunie donne les premiers signes de sa mortalité. Nous passons près d'un enclos d'ovins protégé par des chiens.

Plus au sud encore, nous atteignons la tête de Pommier, puis la tête de Giarons. Nous sommes à 2027 mètres d'altitude. Devant nous plusieurs petit sommets d'altitudes comparables se superposent et se croisent. L'un d'eux porte à sa surface de petites silhouettes. C'est le groupe 1 qui a fait un crochet par la tête de Pérails.
Après conversation radio, nous apprenons qu'ils se rendent au Cluots, le plus haut de ces sommets. Nous avons de l'avance sur le plan de marche et Jean-Jacques semble en très bonne forme, est-ce une explication ? Toujours est-il que nous décidons après une rapide discussion d'imiter le groupe 1 et d'aller directement au Cluots.

Nous avons à redescendre pour remonter. Vu d'ici les Cluots font une belle impression de force et de difficulté. Les chiffres nous rassurent : il n'y a guère que 200 m à remonter. Nous y allons et ce petit effort est assez agréable. Il nous est récompensé par une pause repas agrémenté d'un rayon de soleil, une température presque douce et par un panorama saisissant.

Nous rejoignons ainsi le groupe 1. Après une demi heure nous repartons entamer la descente. D'abord dans les paysages jaunis de l'aller, puis en forêt de mélèzes, pas de difficulté avec les sentiers et les pistes que nous suivons. Nous arrivons aux Buisses.

Le clou du spectacle sera la dernière montée (250 de D+) jusqu'au Col de Couillole, l'occasion de jeter nos dernières forces dans la batailles. C'est forestier puis rocailleux, mais la perspective de l'arrivée proche donne de l'enthousiasme.

Nous reprenons les véhicules pour aller boire un verre à Beuil, puis c'est le retour sur Nice.

Une belle journée en nature s'achève, et celle ci nous a montré les prémices colorés de l'automne, qui sont si beau.

Merci à Jean-Jacques, aux encadrants et aux conducteurs.