Carnet de route

WE Sainte-Victoire et Sainte-Baume
Le 01/12/2024 par Véronique
Samedi 30 novembre et dimanche 1er décembre, un petit groupe composé de Jean-Jacques, Martine, Jean-Marie, Annie, Cécile, Jacqueline, Véro, Serge et Jean-Robert, tous membres de la section RA du CAF de Nice, a préféré aller crapahuter dans les massifs de la Ste Victoire puis de la Ste Baume, plutôt qu’aller humer les effluves du vin à la cannelle et déguster les marrons chauds sur les marchés de noël de Provence.
Samedi 7 h, nous quittons Nice avec les deux véhicules qui assurent le co-voiturage pour rejoindre Puyloubier.
Voitures rangées sur le parking, Jean-Jacques et Cécile, nos deux encadrant RA « stagiaires », décrivent précisément le programme de la première journée, sous le regard vigilant de Jean-Robert, responsable de la section RA : un « parcours en 8 » visant à atteindre la crête via le Vallon de la Tine puis la Grotte des Champignons, marcher en crête du Pic des Mouches (PC 1011 m) vers le Signal, voire le Prieuré si le temps le permet, descendre à mi-falaise versant sud vers le Pas du clapier, afin de mieux remonter vers le Refuge Baudino puis le col de Vauvenargues avant de redescendre vers le parking St Ser.
Ponctué de deux imprévus, le tracé réel fut un peu différent mais néanmoins tout aussi intéressant sur le plan technique : depuis le parking St Ser, montée au Garagaï de Cagoloup (PC 971 m ; un peu à l’est du Pic des Mouches initialement visé), marche en crête jusqu’au Col de Vauvenargues, pause déjeuner dans un froid glacial provoqué par l’effet de Foehn sur les parois sud du massif Ste Victoire, petit 3 x 3 collectif pour intégrer notre vitesse réelle de progression et l’incident de parcours de Martine (entorse/foulure au pied gauche douloureuse et pénalisant pour Martine), descente à mi-falaise par le pierrier en vue de rejoindre la chapelle St Ser, remontée via la Grotte des Champignons vers le Pic des Mouches avant de redescendre vers les voitures au parking St Ser.
Les techniques sollicitées au cours de cette première journée : montée dans du terrain pentu et étroit nous conduisant à devoir faire fi autant que possible de nos bâtons devenus encombrants, tellement le terrain était escarpé et la pente raide, marche en crête, descente prudente dans un immense pierrier avec pierres roulantes et blocs instables sur sa quasi-superficie.
Les organisateurs de ce week-end, Jean-Jacques et Cécile, avec l’aide de Martine, avaient prévu une « soirée Raclette » dans un gîte situé à Plan-d’Aups, non loin du point de départ de la deuxième journée, Massif de la Ste Baume.
De l’avis de tous, ce temps de pause et cette « soirée Raclette » furent excellemment bien cogités et préparés : tous les remerciements du groupe pour ce régal à tout point de vue !!!!!
Dimanche 8h30, après que chacun d’entre nous se soit affairé à ranger et nettoyer le gîte, nous partons en direction du parking des 3 chênes situé aux abords de la forêt domaniale de la Ste Baume.
Journée plus technique qui requiert de prendre impérativement pour chacun d’entre nous, le casque, le baudrier, les sangles et les mousquetons, ainsi que la longue corde pour Jean-Robert en prévision de passages délicats nécessitant éventuellement l’encordement de l’un ou l’une d’entre nous.
Au programme : progression sur le Sentier Merveilleux en vue de réaliser un mix Voie Gombault d’une part pour atteindre la Croix des Béguines (PC 1148), et Sentier Estruch d’autre part.
Après de nombreux passages nécessitant les rudiments d’escalade dans la Voie Gombault, une pause déjeuner à jouer à cache-cache avec le soleil, puis les passages à pic du sentier Estruch (personne ayant le vertige et/ou peur du vide s’abstenir ; de nombreux passages vertigineux sécurisés par des chaines et/ou des cordes pour les plus téméraires), nous parvenons à relever le défi de rejoindre les voitures juste à la tombée de la nuit ; programme tenu, émotions au rendez-vous, mais pas recours à l’encordement au final.