Carnet de route
Cime de Causéga 2024
Le 18/05/2024 par Barberi Ugo
Cime de Causega - Samedi 18 Mai 2024
Nous sommes partis de Fontan aux alentours de 8h30. Le groupe 2 est composé de Martine, Jessica, Max, Hervé, Sébastien et moi.
En route pour le monument Liberator.
Nous n'avons eu qu'à traverser la route pour nous retrouver dans la pente. Le sentier sera à l'ombre la majorité du temps, large et agréable, ne présentant ni heurt ni difficulté. Mes muscles et articulations s'en réjouissent car les départs dans les groupe 1 et 2 sont quelques fois brutaux à la sortie du bus.
Le corps chauffe, l'agilité revient. Nous marchons en silence, ne tendant l'oreille que pour entendre notre encadrante Martine nommer la gentiane acaule. Elles ne sont pas nombreuses mais une seule suffit pour apprendre. Nous passons à la source de l'Igronte.
Nous décidons, à l'occasion d'un replat, de faire la « pause banane » un peu plus tard.
Le groupe ne semble pas enclin à s'éterniser et nous reprenons rapidement – je suis le seul à m'être assis.
Il est 10h30 et nous sommes à la moitié de notre ascension.
En fait, tout va bien.
Nous arrivons à l'entrée du parc du Mercantour. Cette fois, la pente se fait plus raide, la progression est moins aisée et après tout ce dénivelé, je pense que ce n'est facile pour personne. Il faut un paroxysme d'effort à toute journée de randonnée et le voici sous nos pieds.
C'est le monument Liberator qui se présente. Plutôt singulier, une dalle de béton agglomère les restes d'un avion américain qui s'est écrasé en 1944.
Après quelques discussions aux teintes démocratiques, au vu de l'avance que nous possédons sur le plan de marche, nous décidons de poursuivre jusqu'à la Cime de Causega (1741m) où nous poserons nos sacs pour manger.
La vue est superbe, nous donne les prémices des paysages dégagés d'altitude, et nous nous félicitons de cette décision.
Nous entamons la descente qui sera moins agréable que la montée.
Nous n'y ferons pas de pause, sans doute impatients d'en finir et menacés par quelques gouttes de pluie. Quelques lièvres sautillent devant notre passage, à bonne distance. Le sentier plus étroit et difficile exige de la concentration.
Arrivée dans le village de Fontan.
Une belle journée de randonnée se termine – au compteur environ 1300 m de dénivelé positif et autant de négatif, pour 22 km de distance parcourue.
Nous garderons de belles images verdoyantes de cette marche calme et sans accroc.
Merci à Martine.
Ugo Barberi
