Carnet de route

Roche Grande
Le 15/06/2024 par JR Genin
Compte-rendu par Walid.
La journée démarre par un rendez-vous au parking d'Estanc. On commence par un petit briefing, check up du matériel, suivi d'un tour de parole pour chacun de nous afin de sonder notre état d'esprit, condition physique, ou appréhension s'il y en a. A priori tout va bien, excepté le fait que l'on soit tous inquiet de ces gros nuages noirs au-dessus de nos têtes.
On fera avec, et on se met donc en marche, dans un premier temps le long d'un chemin goudronné pour ensuite commencer à s'enfoncer dans le mélézin.
Vient ensuite le premier défi de la journée, s'aventurer sur une pente assez raide hors du sentir. On cherche de l’œil le dessin d'un tracé à peine visible, on le devine approximativement, on débat un peu sur quelle direction il prend, puis on y va. De toute façon on se dit qu'on y verra mieux une fois dessus.
Une fois en haut on arrive sur un plateau, pleines de fentes et de fissures, qui font partie des curiosités de l'endroit. On s'approche parfois de plus près pour regarder ces formations.
Il reste encore un peu de neige dans cette zone. Cependant Laurent nous avertit, et nous démontre, que certains tas de neiges cachent en dessous des crevasses ; mieux vaut donc parfois ne pas marcher sur la neige si on n’est pas sûr du terrain.
On progresse en direction du sommet. La chance est pour l'instant de notre côté, pas de pluie, juste un peu de vent, et quelques petits passages techniques nous forcent à utiliser les mains,
Une fois au sommet de Roche Grande, satisfaits, on contemple la vue.
Notre encadrant nous annonce « J'avais prévu 3h40 pour atteindre le sommet. On est parti à quelle heure ce matin ? »
On répond, « 10 heures. Et il est... Wow ! 13h40 ! »
On reste ébahi, on s'amuse face à la finesse des prévisions de Laurent, et vient enfin l'heure de la pause déjeuner.
La descente se fait tranquillement, sans réelle difficulté. Sur une zone où différents choix de chemins s'offrent à nous, nos encadrants nous expliquent quel choix semble judicieux ou à quel danger on pourrait faire face.
On marche tranquillement en direction du parking, et c'est là, à peut-être ½ km de l’arrivée, que la pluie commence à tomber violemment, nous obligeant à nous abriter, si on souhaite garder un peu nos vêtement secs.
On rigole. On y était vraiment presque, ça pouvait vraiment pas attendre 5 minutes le temps d'arriver aux voitures ?
Puis un de nous s'impatiente « Ça à l'air de se calmer, on tente ? »