Carnet de route

Le Courradour et antécime du grand Coyer

Le 16/02/2020 par Gabriel Collon

G1 Cime sans Nom 2565 dénivelé : 1350 mètres distance :16.5 kilomètres

G2 Le Courradour et plan du Rieu dénivelé: 900 mètres distance 12 km

 C’est du petit hameau de Peyresq, au-dessus de la Colle Saint-Michel, que nous partons aujourd’hui. La neige est bien présente, mais les raquettes resteront dans les voitures. Gilles et Tony prennent en charge le groupe 2 ; Denis,Vincent et les autres, le groupe 1. Pour ce deuxième jour, deux objectifs différents. Gilles s’attaquera au Courradour, et Denis au Grand Coyer, en se disant on verra bien.

 Après un petit cafouillage matinal et un départ mouvementé, Gilles rassemblera son troupeau parti en suivant les traces du Berger en chef : « ne partez pas comme des bourrins, on ne monte pas par là. » Il choisira de faire l’ascension par le sentier d’été, plus aérien tout le long de la crête surplombant le vallon de la Combe.

 Parvenues au sommet, les 9 brebis, (petit clin d’œil : « il n’y avait pas la 450 ») poursuivront leur traversée en direction du Plan du Rieu, puis jusqu’à la Cabane Vieille où les attendait Reine Brigitte, fatiguée par la montée « directicime » du G1 vers le Courradour. Ils prendront là leur pause pique-nique bien méritée.

 Pendant ce temps, le G1 poursuit son chemin crampons aux pieds. La pente se redresse fortement et, de Zig en Zag, le collet d’Emburles est atteint. Vers la côte 2250, juste après un petit replat, nous devons tirer sur la droite pour rejoindre la combe sous le Grand Coyer.

 Denis part en éclaireur tâter le terrain. Il hésite, revient en arrière, puis repart : mauvais signe. La traversée est pentue, la neige dure, pas question de chuter : « faut contourner par la crête et essayer de voir plus haut. » … La décision est prise. Finalement, ce sera le plan B. Un sommet entre le col du Coyer et la baisse du Détroit. Une belle pointe qui ne porte pas de nom et qui culmine à 2565 mètres.

 Encore une heure d’effort avant d’arriver au sommet. Un passage rocheux est franchi avec prudence puis nous retrouvons une pente plus douce sur le plan terminal bien enneigé. Chacun à son rythme parvient au cairn final. Tout le monde se congratule, les sourires reviennent, la fatigue s’estompe.

Beau promontoire que cette cime innommée. Nous découvrons la vallée de Lignin, une vieille connaissance automnale, la cabane pastorale du Carton, le Petit Coyer, la tête du Lançonet et, plus loin, le Laupon. Tiens ! une autre connaissance.

 Après la traditionnelle photo de groupe, nous redescendons casser la croute au collet d’Emburles. Nous y retrouvons Karine et Pierre, arrivés jusque-là avec beaucoup de courage… Le retour en faux plat montant jusque sous le Courradour est long et pénible.

 Nous décidons de couper par l’itinéraire d’été au-dessus du ravin de la Combe pour rejoindre la crête. Quand soudain : « Attention ! pierres ! pierres ! » Un énorme rocher s’est détaché et dévale le couloir sous le Courradour. Philippe et Pascal pressent le pas en rejoignent la bute, Annie et Christiane font marche arrière, mais Gabrielle et Gabriel, au milieu du couloir, n’ont pas le temps de rejoindre les bords.

 Les yeux rivés sur la pierre qui dévale, Gabriel jauge la trajectoire. Elle passera finalement à quelques mètres d’eux. Plus de peur que de mal… Cet incident passé, la petite troupe rejoindra la crête. Après avoir attendu, Patrick victime d’un crampon récalcitrant, nous entamons à travers bois la descente vers Peyresq…

 A 10 minutes d’intervalle les 2 groupes se rejoignent. Nous visitons au passage le petit hameau, bien restauré par des Belges, passionnés de vieilles pierres. Puis direction Annot, où le café du Commerce nous accueille. Un bon moment de détente et de convivialité.

 Merci aux encadrants pour ce week-end réussi, tout le monde en redemande. Rendez-vous maintenant au prochain dans 3 semaines à Estenc







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