Carnet de route

Traversée du Puy de Rent
Le 15/02/2020 par Gabriel Collon
G1 G2 Traversée du Puy De Rent dénivelé : 1400 mètres distance :17 kilomètres.
Une traversée, ça nécessite de la logistique. Partis plus tôt déposer une voiture au point d’arrivée pour faire une navette de retour avec tous les chauffeurs, Denis et Jean-Claude rejoignent l’ensemble du groupe au Fugeret pour le départ de cette rando.
Le beau temps de ces dernières semaines avait malheureusement fait fondre la neige à moyenne altitude, tant et si bien que, pour cette première, les raquettes resteront dans les voitures. « Et les crampons, on les prend ? » « Bien sûr ! », lance Gabriel.
Un seul groupe aujourd’hui pour rejoindre la Colle Saint-Michel, chacun à son rythme, en cette journée plus que printanière où les crocus pointent déjà le bout du nez.
Soudain au détour du chemin, un ruisseau sorti de son lit se déverse en cascade sur le sentier. Pas d’autre solution que de traverser et de se faire mouiller. Vincent et Pascal, nos photographes, s’en donnent à cœur joie. Un clic par-ci, une vidéo par-là, mais tout le monde en ressort mouillé.
Plus haut, le plateau est sec, mais quelques plaques de neige subsistent encore. La vue est imprenable. Nous dominons d’un côté la vallée de la Vaïre avec Méailles, et de l’autre la vallée du Verdon avec Saint-André les Alpes et Thorame-Haute.
Certains en profitent pour gravir au passage « Le Puy », un sommet ainsi nommé. De montées en descentes, le Puy de Rent est tout proche. Enfin, c’est autour du gros cairn que nous posons nos sacs pour pique-niquer et, une fois n’est pas coutume, pour faire une petite sieste. Il est vrai que nous avons du temps et que le retour n’est pas très long. Toutes les bonnes choses ont une fin et il est temps de rentrer : le sauna nous attend !
Dans la descente, la neige est bien présente, ou plutôt la glace. Les crampons sont les bienvenus…
Aussitôt arrivés, les chauffeurs s’entassent dans la voiture de Denis : 7,8,9 mais non ! 10 avec Tony. Une demi-heure plus tard, nous prenons possession du gîte. Estelle, la gardienne, nous accueille : « Pour les chambres c’est comme sur le mail, vous avez les numéros sur la feuille au mur et, pour le sauna, ce n’est pas avant 18h… »
Les uns partent se doucher et les autres en profitent pour déguster, avec délice, les friandises de nos pâtissières : Les petits futés ! un grand moment de détente puis, à tour de rôle, nous entrons dans l’étuve. Certains découvrent les bienfaits de la sudation et d’autres, en fins connaisseurs, aspergent le foyer d’eau aromatisée au thym et à la lavande pour faire monter la température. Le sablier nous rappelle qu’il faut sortir de temps en temps pour prendre une douche froide, puis revenir…
Les bonnes choses ayant une fin, il est l’heure de passer à table. La maîtresse de maison nous a concocté un menu quasiment végétarien : en entrée, 2 soupes, dont une pour les purs végétariens : Ail des Ours (aux bienfaits antiseptiques et digestif) et pommes de terre, et l’autre au Jus de Bœuf de Méailles, carottes, champignons et tomates. Ensuite Lasagnes au Tofu, soja, miel et sauce tomate, salade de choux chinois aux graines de sésame, et un gâteau au chocolat chantilly : un vrai délice, je m’en lèche encore les babines !
Jaja aurait bien aimé mettre un peu de musique pour prolonger cet agréable moment, mais la patronne s’y est opposée. Dommage ! alors bonne nuit les petits, faites de beaux rêves, et à demain.