Carnet de route
Un chajol bien Gratiné 15/12/2019
Sortie : Un Mont Chajol bien Gratiné du 15/12/2019
Le 15/12/2019 par Gabriel COLLON
G1 et G2 Un Chajol bien Gratiné Dénivelée : 900 m Distance : 12 km
Pour la dernière sortie de l’année nos encadrants avaient choisi une sortie facile pour tous et absente des programmes passés depuis 2010. La neige étant bien présente en ce début de saison sur Castérino, c’était le créneau à ne pas manquer.
Notre ami Tony, présent aussi a pu organiser un premier covoiturage au départ de Nice, afin de rejoindre le reste du groupe à Trucco notre lieu de rendez-vous. Sur le parking, en ce matin un peu frisquet, la sonnerie d’un téléphone retenti. Aie Aie Aie !!! mauvaise nouvelle. Quatre copains ne nous rejoindront pas, leur voiture étant tombée en panne sur l’autoroute. « Adieux neige, cime, rigolades et gâteaux secs pour Serge, Alain, Fabrice et Christine » il y aura des jours meilleurs…
Au lieu de 43 c’est finalement 39 maquettistes qui prennent le chemin de Castérino, un record pour une sortie à la journée. Philippe et Magalie nos dracénois du jour, nous attendez à l’arrivée. Bravo à eux d’avoir passé la nuit dans leur Van.
Après avoir dépanné d’un DVA récalcitrant Éric Bonnot et sa « Bande » de skieurs partis faire le mont sainte marie, nous nous élançons en 2 groupes bien distincts sur la piste en direction de la baisse de Peïrefique. Tony, Patrick et Gabriel prennent en charge le G2, Annie Vincent et Denis le G1.
Bien souvent caillouteuse et partiellement dégarnie, la piste est très enneigée de bonne augure pour la redescente dans le vallon du Cardon.
Les deux groupes progressent à vue. Attention pour ta reprise « Calinette » à vouloir suivre le G1 tu risques de griller toutes tes cartouches…A la baisse de Peïrefique on ne distingue plus les barrières ensevelies sous plus d’un mètre de neige, exceptionnel en ce début décembre. Après une courte pause pour reprendre des forces et récupérer quelques attardés, nous reprenons notre progression. En file indienne nous gravissons la pente qui nous amène sur la belle crête terminale du Chajol.
De ce promontoire on admire le magnifique panorama qui défile sous nos yeux. La fatigue disparait et laisse place à la contemplation. Quel merveilleux 360°. La traditionnelle photo de groupe se transforme en une petite vidéo pleine d’espoir…
« Il n’est que 11h30 chef, c’est bien la première fois qu’on arrive si tôt au sommet. » Mais oui Karine ce n’est pas l’heure de manger. Et nous voilà reparti cette fois en direction des anciennes casernes. Après avoir dépassé le refuge privé de Saint Agnes, nous remontons la belle pente de neige en direction du petit collet qui mène au Sabion d’un côté et à la cime Barchenzane de l’autre. Nous reprenons ensuite la crête jusqu’à la cime de Gratin.
En voila une belle salle à manger !!. Chacun trouve sa place et c’est en plein soleil que les 2 groupes réunis partagent ce moment de détente. Le casse-croute avalé les plaquettes de chocolats au caramel, à la menthe… circulent. Un café par-ci un café par-là : la bonne humeur.
Mai l’heure n’est plus au farniente. Patrick et Gabriel sont partis mettre en place une recherche de DVA. Le signal donné, Denis nous libère par petit groupe. Les consignes sont simples : pas de recherche fine, simplement une localisation rapide des deux DVA.
Si le premier fut rapidement localisé, le deuxième posa quelques problèmes à certain. Encore du travail pour être au top. « Des progrès mais peut mieux faire… » Le retour par le vallon du Cardon, bien rempli, est un vrai régal malgré quelques glissades et des égratignures aux bras.
Sur le pont à Castérino, une association de parents et leurs enfants ont assistés, les yeux émerveillés à l’arrivée du père Noël sur son traineau chargé de cadeaux. Les nôtres c’est au Prieuré à saint Dalmas qu’on les récupèrera.
Boite à musique remplie de gâteaux au chocolat, panettone et autres friandises accompagnent cette fin de journée. Mille merci à tous, encadrants nouveaux et anciens pour ce début de saison réussi.
Passez de bonnes fêtes de fin d’année et « à l’an qué ben ! qué si sian pas maï que siguen pas mens »






